mercredi 22 septembre 2010

Costa Verde : La côte n'est pas verte par hasard !

Entre Rio de Janeiro et Sao Paulo, le Brise de Mai a pu traverser la Costa Verde  (côte verte) avec ses forêts tropicales et ses centaines d'ilôts : Ilha Grande et ses 100 plages, plages de rêve sous les cocotiers ou plages de surfeurs à perte de vue. Mais attention ici aux essaims de mouches qui nous attaquent : on a beau courir sur la plage, les essaims nous tournoient autour de la tête et ne veulent pas lâcher prise ! Heureusement ces mouches n'ont pas l'air de piquer. Puis nous avons réussi l'escalade du Pico Papagaio (le pic des perroquets), presque 1000 mètres d'altitude à travers la forêt tropicale. Le lendemain, nous avons été harrassés par les riches "paulistas" (les habitants de Sao Paulo), qui viennent en masse le week end dans les mouillages tranquilles, avec leurs dizaines de scooters des mers et de yachts gigantesques, qui nous tournoillèrent autour pendant toute la journée (comme les essaims de mouches). Malgré ce tourisme un peu assourdissant, l'Ilha Grande reste magnifique car il n'y a quasimment pas de constructions autorisées sur l'île. Le Saco de Ceù ( par exemple, un mouillage en forme de lac où on ne peut entrer que par une petite entrée en bateau, appelée "Enseada das Estrelas" car l'eau est tellement plate et limpide que les étoiles s'y reflètent la nuit. Ou bien la Praia de Lopes Mendes, considérée comme l'une des plus belles plages du Brésil !
Ensuite, cap sur Paraty, une ville historique presque intacte du 17ème siècle d'où partait l'or du Brésil pour le Portugal. Les rues sont inondées par la mer à marée haute pour permettre leur nettoyage. Nous y profitons de notre dernier jour de soleil, 28°C, car pour le lendemain la météo va se dégrader. Le Brise de Mai va trouver un endroit un peu plus tranquille pour mettre l'ancre à l'abri. Le vent se lève, et la pluie commence... et nous on commence à comprendre pourquoi la Costa Verde est si verte ! Car depuis une bonne semaine, nous guettons le moindre rayon de soleil, mais il ne vient pas ! Depuis Paraty, nous sommes passés par l'ilha do Cedro, l'ilha Anchieta, Ilhabela... sous la grisaille ! Nous en profitons pour avancer un peu plus vite que prévu.
Nous sommes arrivés à Florianopolis hier matin après une traversée de 2 jours. Ici nous sommes à la latitude des Iles Canaries, et il fait entre 18°C et 20°C. On sent que l'Antarctique n'est plus très loin.
Depuis Rio, nous sommes tous les 2 seuls à bord, Anaïs et moi, et tentons de manoeuvrer le bateau à 2 aussi. Heureusement, avec nos 4 mois d'expérience depuis la France, nous nous en sortons pas mal.

A bientôt

Jean Baptiste

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