Suite à un malentendu, nous ratons la messe du dimanche. Nous trouvons des beaux coquillages et Jean-Marie et Baptiste bataillent pour ouvrir les noix de coco. Nous revenons victorieux vers l'annexe, lorsque des "rae raes" (prononcer "réré") nous abordent : c'est la fille (ou le garçon) du maire du village, qui nous invite à "boire un verre". Arrivés à sa maison, nous sommes accueillis par de nombreux habitants ainsi que nos hôtes les rae rae Gaston et Françoise. Nous nous rendons vite compte que le débit de boissons est ouvert : la Hinano coule à flot (bière tahitienne). Baptiste et Jean-Marie goûtent un nectar local à base de levure et de vinaigre blanc. S'ensuit un aller-retour à notre bateau, et pour finir, nous sommes invités à manger chez Gaston et Françoise. Nous rentrons épuisés : la soirée a commencé à 10h30 pour finir à 21h00 passées.
- Oui, car il faut savoir qu'on vit tôt dans les Tuamotu : le soleil se lève vers 5h45 et se couche vers 17h15. Donc nous petit-déjeunons vers 6h30, dejeunons vers 11h30, dinons à 19h00 au plus tard. D'habitude à 20h30, tout le monde est couché. -
Je passe sur certains détails, mais je dirais que cette escale à Amanu et nos divers contacts avec les habitants auront réveillé en nous des sentiments très divers et très forts, qui resteront pour nous des souvenirs marquants.
C'est encore étourdis de cette première expérience que nous repartons pour Tahanea, que nous atteignons en moins d'un jour et demi. Cette fois ci nous trouvons un atoll désertique, il n'y a pas âme qui vive. Sous l'eau, ca fourmille. Jean-Marie et Baptiste se font peur lors d'un premier tête à tête "surprise" avec un requin. Le temps de relativiser un peu, puis nous apercevons d'autres requins depuis le bord. "Finalement ils sont petits". Jean-Marie attire les requins, et en le collant je finis par en voir un aussi, qui commence à nous tourner autour. Les fonds marins sont superbes, nous sommes comblés. Comme le dit si bien le guide du Petit Futé : " Il suffit de mettre la tête sous l'eau, pour voir des milliers de poissons multicolores aux noms rigolos, etc, etc." L'eau est claire comme de l'eau de roche, nous avons l'impression de survoler les fonds sous-marins. Même Anaïs va quand même se baigner, malgré la présence des requins.
Forts de ces deux expériences très différentes, Amanu et Tahanea, nous repartons maintenant vers Fakarava, à 50 milles d'ici. Nous attendons la suite avec impatience.
Jean-Baptiste
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